![](https://www.emma-b-thyste.ch/wordpress/wp-content/uploads/2025/01/Sans-ame-1.jpg)
Avant de découvrir le livre, j’ai d’abord lu le manga, qui m’a donné très envie d’en savoir plus sur le monde extravagant d’Alexia Tarabotti, l’héroïne de l’histoire. Je recommande d’ailleurs vivement le manga, c’est une bonne adaptation et le dessin est d’excellente qualité.
Habituée à lire de la fantasy, c’était en revanche une première concernant le steampunk. Comprendre les codes et appréhender toutes les subtilités du roman de Gail Carriger ne fut pas si simple. Au début j’étais un peu perdue, mais après quelques chapitres je me suis facilement immergée dans son univers. J’adore son style, je lis et relis « Sans âme » sans jamais m’en lasser.
L’intrigue se déroule à Londres à l’époque victorienne. Le ton est définitivement anglais : l’humour est caustique, pince-sans-rire, et les répliques fusent… Bref, pile ce que j’aime. Tous les personnages ont du charme (sauf certains, à qui j’ai très envie de mettre des tartes, mais bon, que serait une bonne histoire sans antagonistes vicieux pour tourmenter les héros ?) Ils ont de la personnalité, sont attachants et ont tous un rôle à jouer. Chacun trouve sa place et fait tourner une mécanique bien huilée, tels les engrenages d’une astucieuse machine à vapeur. Même ceux qui semblent superficiels révèlent par la suite une profondeur insoupçonnée. Mes préférés ? Alexia, évidemment, la Sans-Âme pragmatique qui règle ses comptes à coups d’ombrelle ; Lord Maccon, le loup-garou écossais sans cesse de mauvais poil ; le Professeur Lyall, le Béta tout en subtilité qui possède une intelligence redoutable ; et Lord Akeldama, le vampire le plus flashy et rusé de Londres et sa proche banlieue. Et pour ceux qui auraient envie de lire la version originale anglaise, foncez : elle est tout aussi bien écrite, voire encore meilleure !
Retrouverez tous les autres articles « lecture du jour » listés sous l’onglet :